mercredi 30 septembre 2009

France Poker Tour V : Un pompier en plein rush

La place gagnante de la table 10 lors de l'édition lilloise du France Poker Tour, c'était la 8. Malheureusement pour moi, j'étais à la 7. Pascal le Pompier du 60 en est fort aise. Sur les coups de 19 heures, dimanche, il obtenait son ticket à 1000 euros pour la finale à l'Aviation Club de France. Flash-back.

Vendredi soir à 21 heures, je démarre le freeroll de Xewod sur FullTilt. 2500 joueurs au départ, c'est la cohue. Des squatteurs de free font n'importe quoi et ne participent même pas au classement général. Je joue bien (premium only et pp qui font set) et passe entre les gouttes. Un pote se pointe chez moi et entre son arrivée à l'interphone et le moment où il pousse la porte, j'ai pris le commandement du field. Je vais tenir trois heures avant de m'effondrer avec deux coin-flips perdus avec AK coup sur coup. Je termine 40e pour 53 centimes et surtout des points pour les Xewolls. Je me dis surtout que j'ai bien gaspillé mon réservoir de chance.

Samedi, je me réveille dans les temps mais je traînasse et doit finalement prendre des risques inconsidérés pour chopper le train Gare du Nord. J'arrive sur le quai moins de 120 secondes avant le départ puis somnole pendant une heure en première classe (Prem's inside).

Arrivée à Lille à 9h32. Un ch'ti café dans un bar et je descends dans le Métro. Direction Washequal-pavé de Lille, la station soit disant à un kilomètres du lieu du tournoi selon un gars du ClubPoker. En préparant l'article je m'aperçois que Melja59 donnait le bon chemin quelques posts plus haut... cela je ne l'apprendrais qu'après une marche de galérien dans la ZI de la Pilaterie.

Perdu, je demande mon chemin et personne ne voit de quoi je parle comme je l'expliquais dans mon post sur la superbe ambiance de PokeraLille. Bref, je me débrouille pour arriver après avoir fait la connaissance de Thomas dans les rues de Marc-en-Baroeul. Venu de Saint Omer, il a lui aussi lutté pour trouver.

On s'enregistre, je prends quelques photos de la salle du FPT. L'attente commence, la partie débute dans un peu moins de deux heures. Je fais la connaissance de Juloker ou de Celtictouch qui va sauver l'organisation. Le staff a zappé les boutons dealer et la boutique de la ville n'en a que trois en stock ! Xavier et PokeraLille vont en fournir 16 qui ne seront mis en service que pour les dernières tables.


Il est temps d'aller se poser à son siège. J'arrive à une table où il n'y a que des hommes et pas de Winamax pro. Tristan Clémençon va se faire sortir dès le deuxième niveau en partant à tapis avec une top paire bien accompagnée face à une paire de 10 en main qui touche brelan river. Davidi Kitai ne franchira pas le Day 1 non plus. Pour ma part j'ai décidé de commencer tranquillement.

Niveau 5-10
- On ne se refait pas et avec AQ UTG, je raise à 30. Il y a quatre payeurs. Flop AXX avec 2 coeurs. La SB fait 100, je prends un risque en ne faisant que caller. Un seul foldeur. La turn est une brique et SB repose 100. Je raise à 300 et il jette.
- K4 au bouton, je limpe comme un fish. Flop 552 et une farandole de check jusqu'à moi. Je bet 20 et il n'y a qu'un payeur. Nous checkons à la turn. Il rechecke sur la doublette de la dame à la rivière et folde quand je mise 50. J'ai 2240.
- J9 sur un flop 78X limpé. Je mise, il surelance fort, je retombe à 1975 car je ne veux pas m'envoyer en l'air sur un tirage. Pas encore

Niveau 10-20
- Nous sommes donc 30 minutes après le début de la partie. Je relance avec A9 en fin de parole et je me fais slowplayer par AK sur un flop AXX. J'ai l'initiative tout du long mais je ne perd pas trop car il ne relance pas mon value bet à la river. L'ami belge sautera en fin de journée et s'évitera un come-back du plat pays.


- Je me retrouve en bouton et je vais faire une grosse boulette en distribuant. Mauvais croupier, je pose la turn alors que deux gars n'ont pas parlé après une relance. On appelle le directeur du tournoi qui explique qu'il faut enlever la carte du board. Finir le tour d'enchères. Bruler une carte. Poser la turn. Tour d'enchères. Remettre la carte mise trop tôt et mélanger. Couper le jeu. Rivière sans brûler [en cas de carte sortie trop vite au flop ou à la river, il faut reprendre la carte, finir les enchères, bruler puis poser dixit Guillaume de Tours Gleize]. Bref je m'excuse platement et on continue à jouer bien serré à la table. Toujours pas de sortant
- Il reste deux minutes à ce niveau et je touche une paire d'As au CO. Je raise à 55 et tout le monde fold...

Niveau 15 - 30
- Tentative d'arrachage pourri avec 94 sur un flop AKX. Non mais quel oiseau ! La turn est un A que nous checkons tous les deux. Le tirage couleur rentre à la rivière et quand je mise fort à la rivière, il insta check-call "si c'est pas le trèfle je te reraise". Je crois que j'ai besoin d'une pokerface, j'ai surtout besoin d'un cerveau et de jetons puisqu'il ne m'en reste que 900...
- Coup suivant, je relance avec KingKong et je ne trouve toujours pas de payeur. C'est quoi ce bordel ?!
- A partir de là, je suis card dead.

Niveau 25 - 50
- Toujours pas de cartes
- Après un quart d'heure dans le niveau 4, le premier sortant de la table est un membre de PokeraLille (à G sur la photo).


- Mon voisin de droite est en rush, il touche son KT river river sur un call au flop vaseux (AXX) ou rentre ses connecteurs pour une quinte. Je suis encadré puisqu'à ma droite, le sympathique Pascal est pas mal non plus. Il commence à y avoir du mouvement à la table et j'ai craqué trop tôt.

Les occupants du ring sont nombreux à venir de Belgique (3), d'autres viennent de moins loin mais ont cassé leur moteur sur la route. Très sympathique, Nordine amène sa bonne humeur et nous commençons à nous relâcher. Comme je sens que cela ne vas pas être mon jour, je parle volontiers. Ca discute et c'est l'heure du casting.






Niveau 35 - 70
- Il reste 3 minutes avant la pause et je trouve une paire de Dames. Je relance à 210 et deux inconscients avec au moins un as dans le lot. Le flop m'amène cette carte tant redoutée et un gros bet de la SB pour le mal de crâne. Je jette dégouté.
- Sur la main suivant, je suis UTG et ma première carte se retourne face up. c'est une Dame. Fin de la distribution, deuxième carte, une dame. F..ck me ! Je devais avoir une paire en main, mais non, la dernière carte est un 2. Je folde.

Pascal, mon voisin de gauche qui rentre dans le coup avec A4s pour un joli magot (flop4A4 avec le tirage pique qui rentre river). Histoire de faire descendre la pression et pour atténuer mes regrets, je me fais confirmer qu'il payait mon tapis préflop. Sursit grâce à un missdeal...

Pause
Agréable, dans un jardin... Je fais plus ample connaissance avec Pascal qui a été pompier à Paris pendant un temps. Il joue solide. Passage aux toilettes, j'attrape un moment de vie.
- Voix non identifiée d'un gars pressé : "On fait la queue pour s'inscrire, on fait la queue pour pisser, on fait la queue pour se laver les mains"...
- Voix non identifiée n°2 : "C'est une histoire de queue". [Rire gras dans l'assistance]
Sauf pour le petit malin qui squatte chez les filles. Je buste un mec au moment ou il ressort. Pris en flag' !

Niveau 50 - 100
- Les Dames. Pas payé. Again !
- Une BB plus tard et je tombe à 450.
- Après K2 sur la big blinde, J3 sur la petite.
- Rien toujours rien. Un nouvel arrivant fête son entrée sur la table en annonçant all-in 1600 et des poussières. Je me dis qu'il ne connaît pas la table et doit donc avoir une petite paire en main. Je me fais mon film et colle avec mon A5s. Manque de bol il a AJ.

Rien ne me sauve, c'est terminé après un poil moins de 3 heures de jeu. Je ravale ma déception rapidement, je vais pouvoir commencer à suivre le tournoi. Mon bourreau mérite un paragraphe. Plutôt rien à dire sur la manière dont Josvar et ses lunettes me sortent mais nous serons amener à nous recroiser. Il a changé de table à nouveau, je prends cette photo de lui et son cardguard. Puis perd sa trace.

Le dimanche, je suis à côté de deux femmes dans le Sit'n'Go 3 tables. L'une d'elles checke une couleur max à la river et se fait un peu charrier. On sympathise tandis que les blagues sur les blondes fusent. Je me retrouve à ses côté à 15 joueurs left pour 10 sésames. Son compagnon, c'est Josvar. Elle suit angoissé un coup où il est à tapis.

Son homme sort un jeune avec un paire de valets qui fait brelan à la première carte contre les Rois. Digne, le vaincu nous rejoint derrière le rail. Nous y sommes aggloméré avec les supporters de PokeraLille depuis le passage à deux tables. Depuis 17h47, je n'ai subitement plus accès aux joueurs et ne peut plus prendre de photos de l'intérieur. Vous avez été effacé.

Quelques minutes après que Josvar ait fait sauter de manière miraculeuse cet adversaire, il se retrouve à boîte contre le plus gros animateur du tournoi. Un amoureux des 8 qui a mis l'ambiance tout le week-end et "craqué les As" sans aucune discrétion!

Il abat AK et se retrouve face à une paire de 8. Miss Josvar est sur les nerfs, la tension est énorme quand le croupier [en place pour les 3 dernières tables] délivre le flop. Une cinquantaine de spectateurs suspendue à ses mains. Josvar déchire le silence d'un hurlement. La planète entière sait que l'As est tombé. Sa compagne n'a pas regardé et je lui annonce la carte. Elle me fait remarquer que la chance tourne. Le jeune à la paire de K juste à côté de nous tourne la tête. Silencieux, il encaisse un nouvel uppercut. Je lui adresse un sourire.

Le croupier fait durer le plaisir et abat un 8 assassin à la rivière. "Ca va être dur", me lâche ma voisine qui file récupérer Josvar. Il va rester de longues minutes à quelques mètres de moi, debout, la main sur la bouche. Le regard dans le vide. Sonné. Si les 10 vainqueurs ne toucheront plus terre, ceux qui perdent sur le fil on une sensation de vide monstrueux. Certains le montrent, d'autres pleureront sur le trajet du retour. Josvar ne craque pas et quitte enfin la salle. Sa sortie est cruelle mais bon, on ne peut pas toujours avoir les cartes...

Après quelques mains au scénario digne d'une retransmission télévisée montée au cordeau, l'édition lilloise se termine. Lyon a déjà remballé depuis une grosse demi-heure. Ils sont dix parmi lesquelles Nadège qui va faire craquer la bulle. Les trois filles présentes le deuxième jour ont terminé dans le top 25. Heureuse comme une gamine, Nadège fait elle partie des heureux gagnants.

C'est l'heure de signer et de rêver. Je félicite encore Pascal pour son parcours, chipleader à la dernière pause après un coup dantesque (AJ qui gagne face à 3 joueurs). Il est temps de partir vers de nouvelles aventures et la gare du TGV...

mardi 29 septembre 2009

Filles de poker : Ni putes ni soumises

Plus agréable de traîner à la table avec une jeune fille qu'un mec pas lavé depuis 36 heures qui refoule du bec. Plus facile donc de convaincre un jeune blaireau avec une belle demoiselle... Si les filles sont de plus en plus nombreuses à oser venir se frotter à la compétition, elles servent encore surtout d'argument publicitaire.

Dommage, car entre mes copines qui mettent un décolleté pour venir jouer aux parties entre potes et les joueuses superbes qui décrochent un contrat de sponsoring, il est parfois plaisant de s'asseoir à une table de poker. Mais du Glamour et de la séduction au sexy-trash, il n'y a qu'un pas : Les Marques ne vont-elles pas trop loin ?

En début de semaine, Fatima Moreira De Melo est entrée dans la team PokerStars à la place d'Isabelle Mercier. Je me suis tout de suite souvenue de cette sportive néerlandaise de haut niveau qui a obtenu plusieurs médailles en hockey sur gazon aux Jeux Olympiques. Pourquoi ? C'est bien simple, j'adore le sport et du curling au saut à skis en passant par la course en sac, je suis toute l'actualité. En plus, la Miss est superbe (les photos hot c'est ici) donc elle marque les esprits. Esperons pour elle que sa reconversion sera aussi lucrative que celle de Vikash Dhorasoo... mais je doute qu'elle soit, pour le moment, au niveau de NoMercy.

Pour en revenir à nos moutons, je me suis demandé hier si je devais présenter les images accessibles dans le lien précédent à mes lecteurs. Sûr qu'en les mettant bien en avant ça me ferait quelques clics supplémentaires, mais, est-ce bon pour le poker ? Cette question, Stefal se la pose dans un très bon article sur son blog (Pudibonderie et rhyparographie, à lire ici). Entre le mec saoulé par l'utilisation marketing et publicitaire du corps hypersexualisé de la femme et le garnement obsédé, mon coeur a balancé et je me suis abstenu. L'article de Stefal m'a poussé à faire quelques recherches sur Google et je vous livre donc quelques liens.

Pour le côté animal, je vous ai déjà balancé les poses suggestives de Sainte Fatima que j'avais mises en marque-pages dès lundi et je vais m'arrêter là. Pour vous aider à convaincre votre femme (mère, petite amie...) que le poker est bon pour vous, lisez ce papier de David Sklansky sur les bénéfices non monétaires de cette activité.

En ce qui concerne le lien entre sexe et publicité, voici plusieurs références à lire :
-Publicité & Sexe - Enjeux psychologiques, culturels et éthiques, une étude de HEC Genève par William Endres et Christophe Hug.
- Une activité pédagogique du Réseau Educations-médias qui montre bien le travail des communicants sur le sexe qui fait vendre.
- Pourquoi le sexe envahit la pub ? Un article de L'Express datant de 1994...
- Pub et sexe font-ils bon ménage ? Pas si sûr selon cet article de Libération.

Jean Baudrillard se questionne également sur le corps et sa place dans notre société dans son ouvrage La société de consommation. Un livre capital de la sociologie contemporaine écrit en 1970 et toujours très actuel (même s'il n'a évidemment pas intégré le bouleversement que provoque le web). Baudrillard parle du culte du corps comme objet de consommation et de la sexualité comme discours publicitaire sur 37 pages. Ces corps dénudés qu'on nous montre pour vendre du poker, ce sont des signes qui n'ont aucun sens. Un simple matériel de consommation très vite oublié (ou pas à force de matraquage).

Le sexe attire (auriez-vous lu l'article si la photo de Fatima avait été absente ? Avez-vous agrandi l'image?) et vu la cible visée par les opérateurs du poker, ils auraient tort de se priver. Mais si le sexe permet de se faire connaître en très peu de temps grâce au buzz qu'il provoque, baser sa communication à moyen et long terme sur ce seul et unique paramètre semble une grave erreur.

L'homme moderne est ainsi fait que, dans la dernière ligne droite avant la libéralisation du marché des jeux sur internet, les outsiders devraient néanmoins ne pas s'en priver pour capter une part des nouveaux joueurs...

France Poker Tour V : Lille pictures

Lorsque j'arrive dans la salle de l'étape lilloise du France Poker Tour V, je vais trouver Tatiana qui s'occupe des RP de la manifestation. Comme prévu, j'obtiens un sésame me permettant de prendre en photo la salle vide... sous le regard dur des vigiles. Ils doivent penser que je vais me glisser un ou deux jetons de 500 dans la poche.

Les caves de départ

Mallette à jetons géante

T-shirt offert à chaque joueur

La salle de jeu

La table n°1

Vue d'ensemble

La salle est encore vide, les joueurs attendent dehors alors que le filmaker de Winamax prépare son matos et fait sa balance des blancs.

Les joueurs sont prêts.

Désormais il faut attendre...

Plus que quelques minutes avant d'avoir des cartes...


... Et se faire sortir par un runner-runner 2 venu de l'espace (tapis de la main gagnante callé au flop par KT).

Thomas, partenaire de galère pour trouver la salle...


L'une des trois femmes ayant passé la première journée. Elle échouera malheureusement aux portes de la finale...







Yanis, pote de Davidi Kitai et accessoirement vainqueur de la Omaha Cup. Il finira aussi troisième du Sit'n'Go malgré une énorme avance au début du threesome final.

Le vainqueur du Sit'n'Go à 30 joueurs.

Sa victime lors du HU.

L'organisation fait tomber quelques jetons lors d'un chip-raise.

Une table avec des jetons de 1000, juste avant la reprise du day2.

Bubble-boy termine 11e et va pouvoir se saouler avec son Jéroboam de champagne pour oublier...



L'utilisation des photos sans autorisation de l'auteur ou la citation de l'adresse du blog peut vous amener une damnation éternelle et un PV des Chinois du FBI.


lundi 28 septembre 2009

France Poker Tour V : PokeraLille

Je me suis donc rendu à Lille pour disputer le France Poker Tour dans le cadre d'un défi lancé à Celtictouch. L'occasion de découvrir plusieurs villes pour le prix d'une car l'événement s'est en fait déroulé à Marcq-en-Baroeul. Le seul bémol d'une organisation parfaite sur 2 jours pourrait d'ailleurs être le manque de précision sur le lieu du tournoi. A moins d'un kilomètre de la salle, personne ne connaissait cette maudite Cité des Echanges qui est en fait une sous division d'Entreprises et Cités...

Passons sur ce détail, mon premier post sur mes deux jours dans le Ch'nord concerne ceux avec qui j'ai passé pas mal de temps : les membres de l'association PokeraLille. Celtictouch en est le vice-président et j'ai donc pas mal traîné avec ses acolytes. Ce club regroupant des centaines d'adhérents présentait entre 50 et 60 participants à la deuxième étape de la saison V (10 au Day 2, 2 qualifiés pour le Main Event qui se déroulera à l'Aviation Club de France, Benoit vainqueur du Side Event Stud). PokeraLille avait un stand et a fourni un gros travail sur le coverage du tournoi (Le day 1 et le Day 2 en texte, les images du Day 1 et du Day 2). D'ailleurs, si vous cherchez de belles mallettes de jetons, n'hésitez pas à les contacter.

Honneur à mon homonyme (Matthieu, avec un t ou deux t?) qui a partagé ma table et a donc eu le malheur d'être parmi les premiers sortants de la 10. Alors que chaque table avait son lot de joueurs envoyant tout très rapidement, il aura tout de même fallu attendre plus d'une heure pour que la notre connaisse sa première victime...


Mais revenons à nos moutons, si je suis venu, c'est pour rencontrer Xavier que j'avais manqué lors de l'étape parisienne, au Carrousel du Louvre. Mais qui est donc Celtictouch?


Papa passionné de poker, il est assis en face de moi lors du sit'n'go de 30 joueurs lancé lors du Day2. J'en profite pour prendre la traditionnelle photo à la table.


Qualifié pour dimanche, il a sauté plutôt rapidement sur une bataille de blindes. Rescapé des rescapés, il pourra se consoler avec le Last Longer mis en place sur l'événement. Il termine 2e derrière Juloker (qui sortira deux mains plus tard) mais avait eu la bonne idée de dealer. Il remporte aussi haut la main la première partie de notre défi. Si je veux m'offrir une belle au Pierre-Feuille-Ciseau, je dois absolument gagner la deuxième épreuve. J'ai donc la pression quand commence notre HU. Face à un joueur de poker impassible et sûr de sa force, je vais faire preuve de toute l'étendue de ma fishitude (le HU vu par Xavier)

Nous jouons avec les jetons officiels de PokeraLille et deux membres du club prennent un side-bet [Je ne suis pas favori puisque j'ai déjà perdu un poquito de mon stack de départ] quand je découvre AT de SB. Je me décide à min-raise. J'ai déjà touché trois paires depuis le début et, grâce à une lecture digne de Superman, mon adversaire n'a pas payé mon 3Bet à deux reprises avant de m'obliger à lâcher au Turn avec les Valets après l'apparition d'un As et d'un Roi. Je veux donc jouer ce coup, il s'étonne mais paye. Chauffé par la discussion annexe, je air push all-in sur un flop avec un Roi. Xavier se demande à haute voix si j'ai touché ma figure où bien si je suis sur la couleur puisqu'il y a deux piques. Il décide de payer ce qui doit lui apparaître comme un coin-flip puisqu'il a un superbe K5. "Bien payé". Touché coulé, rien ne tombe en ma faveur. Emballez c'est pesé, le meilleur a gagné. Je m'incline.

Ce jeune homme mérite le titre pour son t-shirt collector. Création personnelle made-in Tourcoing, son déguisement est constitué de 8 bulles contenant des phrases telles que Fish on my left - Fish on my Right - Don't steal my blind - Shark inside... Ayant rencontré vraiment beaucoup de gens durant mes 48 heures à Lille, je me retrouve comme un con sur mon clavier à essayer de me souvenir s'il se prénomme bien Arnaud alors que nous avons passé de longues minutes débout sur des chaises à chuchoter sur le déroulement des derniers coups.

Cette photo est énorme car si vous regardez attentivement l'image, vous verrez qu'il pointe les cartes avec lesquelles il vient de remporter un coup au bouton. Ce K4, c'est celui qui est aussi désigné sur son t-shirt par la gommette rouge que vous pouvez déplacer comme bon vous chante. Un jeu max qui lui a permis de faire coucher ses adversaires en bluffant sur le fameux sit'n'go à 30. Chacun sa main fétiche...

L'équipe de coverage
Je n'ai pas encore lu le coverage de Winamax et, en voulant vous filer le lien, je ne trouve que celui de Benjo pour l'étape lyonnaise qui se déroulait simultanément. Bref, je ne le lirai probablement jamais [en continuant à surfer, j'ai quand même fait un détour pour voir le boulot de Lucille, c'est ici] car j'ai tout vu live et que celui de PokeraLille me suffit amplement. Cela grâce à une fine équipe composée, par ordre d'apparition, de Bibice, Cappelleweb (son blog photo) et de la charmante Melanie.


Comme pour une course relais, ils se sont passés le témoin pour encourager leurs copains mais aussi permettre à ceux qui n'étaient pas venus de suivre le tournoi. Un tournoi qui ne s'est pas bien terminé pour Guillaume, qui saute aux portes du ticket pour la finale à 1000 euros. Courage Guitou !


500 personnes étaient inscrites sur l'étape Lilloise du France Poker Tour. 486 se sont effectivement présentés et ils n'étaient plus que 87 (ou 97 ou 92, les versions divergent) survivants à l'entame du deuxième jour. Après la boucherie initiale, il restait tout de même 10 membres de l'association PokeraLille. Popolovitch et Yata vont résister aux dernières escarmouches et réussir à passer entre les balles pour signer l'exploit.

En pleine réflexion, Popolovitch va même réussir l'exploit de se qualifier pour la finale avec 0 jetons. Alors qu'ils ne sont plus que 11, il paye à tapis un jeune homme et le couvre de 2000 jetons. Les deux hommes sont callés par Nadège qui les couvre et remporte le coup avec une couleur de l'espace. Nadège est l'unique qualifiée de cette étape [La quatrième de la saison puisqu'aucune n'a réussi à passer le cut à Lyon] comme va le faire remarquer Mister Gleize (à droite de Bibice sur la photo précédente). Pour elle comme pour Popolovitch, il est temps de signer la feuille de renseignements remise à chaque élu. Et surtout de commencer à rêver...



L'utilisation des photos sans autorisation de l'auteur ou la citation de l'adresse du blog peut vous amener une damnation éternelle et un PV des Chinois du FBI.