lundi 6 juin 2011

EPT Ezanville : poker passion

Il est très facile d'oublier que le poker reste un jeu.

Une après midi à Ezanville suffit pour vous le rappeler.

Samedi, Alex B. (bien aidé par Charline) organisait un superbe tournoi-barbecue dans son jardin. J'étais de la partie... pour mon premier EPT.

Un soleil de plomb, des merguez et des brochettes en pagaille, des bières et du taboulé mais surtout des gens contents d'être là pour partager un bon moment. Les ingrédients d'une journée réussie étaient en place.

Les organisateurs ont fait fort... les fous rires partagés et les coups les plus improbables auront été au rendez-vous.

Côté jeu, le tournoi (40 euros de buy-in, 10k jetons, niveaux 35 minutes) aura réuni 44 joueurs. Entre les journalistes poker, les sharks online, les pros du circuit, les touristes et les débutants, l'atmosphère est restée cordiale même si la compétition a été féroce.

Quelques minutes avant un orage diluvien, c'est Stéphane Bazin qui s'est imposé dans cette 4e édition de l'EPT Ezanville. Il devance Philippe Mastantuono, directeur de publication du très bon magazine PokerInterview.

J'étais sorti depuis longtemps (mais pas aussi vite que JS qui n'aura même pas tenu 10 minutes !) après avoir pourtant réussi à monter un stack en étant très loose au début avant de resserrer puis de prendre deux adversaires en plein bluff sur deux coups consécutifs. Une fois bien, je vais payer deux short... qui vont doubler sur moi.

Je m'inclinerais finalement face à mon pote Sam, aux alentours de la 30e place. Je tente de le faire coucher dans les blindes en poussant avec A8s... mais il détient AQ. Un as tombe au flop... un 8 à la turn... et une doublette du Roi river pour un dernier ascenseur émotionnel... Saleté de cartes !

Le Sam en question aura réussi un beau comeback puisque lorsqu'il débarque à notre table, il est à l'agonie et quand il me sort une demi heure après, il est énorme. Quelques longues minutes avant ma sortie, l'aspirateur a notamment remporté un coup de poker qui mérite d'être mentionné.

Un joueur qui nous a annoncé "jouer son premier tournoi live" ouvre à 2k sur 200-400. Il est en début de parole mais Sam ne s'en laisse pas compter et annonce 4,5k. Tout le monde sent l'énorme rencontre et jette rapidement.

La parole revient à notre ami novice qui ne fait que compléter. Tout s'accélère sur un flop 8-4-3 rimbaud. Le novice check-raise à tapis Sam qui snappe call ! On s'attend à voir des monstres mais le débutant retourne A2o pour un bluff complètement moisi alors que Sam n'a que 66 !

Il y a une tonne au milieu et la turn change la donne... puisque c'est un bel as qui surgit du néant. Notre ami débutant exulte un "je le savais" digne des meilleurs trash-talkers... sans savoir que les dieux du poker n'aime pas trop les commentaires de ce genre. Forcément, la rivière est un 6 et c'est un charivari énorme.

Eclats de rire prodigieux ! Il est temps de passer au cash game haute limite. Cave à 50 blindes sur 10-20 cents, on se fend bien la poire avec Nico, Jérôme, SuperCrapeau ou encore Bertrand et Léo pendant des heures. La partie va dégénerer en n'importe quoi puisqu'on passe à la variante "carte sur la tête". Les règles sont les même qu'au Texas sauf que tu peux voir toutes les cartes des adversaires... sauf les tiennes.

Histoire de pas se broke, on passera tout de même en pot limit préflop après un coup à plus de 100 euros avant même le dévoilement du board. Les heures ont défilé... et il est rapidement temps de rentrer sur Paris, de bonne humeur et avec de nombreux souvenirs.

Je suis drivé par ILoveRien aka Julie... et sous le déluge, on se perdra quelques secondes avant de rapidement revenir sur le droit chemin.

Merci encore pour l'aller retour et Big Up encore Alex pour cette après midi poker passion à Ezanville !




Au passage, et comme je ne poste plus très souvent, un petit mot sur mes deux derniers tournois. J'ai participé au 200 short handed de l'ACF jeudi dernier. Je suis sorti au bout de deux niveaux avec brelan floppé... mon adversaire paye mon tapis avec overpaire et touche son deux outers à la rivière. Sick game !

Hier, dimanche, je suis (encore) allé tenter ma chance pour le 150 deepstack (10K jetons - niveaux 30 minutes)... début pas terrible, je tombe à 2k sur 100-200 mais je vais tripler avec AQs. Je reviens dans le jeu et je passe en mode squeeze et grosse agression. C'est payant et je vais monter à 50k alors qu'il reste une trentaine de joueurs sur les 89 au départ.

Je suis malheureusement changé de table et en trouve une nouvelle où la résistance est beaucoup plus forte puisque l'on peut y croiser Christophe Drach ou André aka Casino.fr. Je sors finalement 19e sur un coup qui fait mal. UTG+1 alors que nous sommes 7 à table sur 800-1600, j'ouvre à 4k avec 34k derrière. Je me fais min-raiser par la grosse blinde.

J'ai AQs et j'ai par deux fois annoncé que ce joueur était max... Je pense donc pouvoir bien le décrypter et je sens qu'il est bien nerveux au contraire des autres coups... Je vois sa carotide à 200 à l'heure... et je me level en annonçant tapis après 25 secondes de réflexion. Il paye instantanément car si monsieur était nerveux c'est qu'il il craignait pour ses as !

Pas de miracle... et une déception à la mesure de ma grosse erreur... Je crois qu'au poker il n'y a rien de pire que de s'empaler sur les As et c'est défait que je dis au revoir aux amis et "bien joué" à mon adversaire.




Pour finir ce long post sur une bonne note, un petit mot pour vous dire que Roland a mis son blog en ligne. Joueur sympathique rencontré à Marrakech, le mister est un régulier du casino de Saint-Amand... il devrait donc pouvoir nous faire découvrir le style des Ch'tis au poker !

Have fun and wish you luck !

3 commentaires:

Up a dit…

rien de tel qu'une bonne partie entre potes !

gl pour tes prochaines sorties live !

Samuel a dit…

Beau post, j'aime définitivement ta plume Mama :)

Samuel a dit…

Beau Post Mama, j'aime définitivement ta plume :) Dommage pour le 150, faudrait qu'on se le fasse un jour ensemble, tant que j'ai la carte ^^

Spécial Cassdédi JS KK<AA, pour 400 blinds. mais bon ca se comprend, il avait trop bu.