On y est mon con ! Si quelques bons potos sont obligés de folder le pèlerinage annuel dans le Nevada, j'ai craqué pour la cinquième fois en trois ans.
Le trip se fait à l'arrache puisque pour une fois j'étais censé bosser plus de 15 jours... mais en fait non. Finalement j'ai pris mon billet d'avion à l'arrache et l'aventure commence par un Paris-Londres enchaîné avec un vol d'un peu moins de 10 heures vers la cité du Vice.
Je navigue sur British Airways, à l'avant dernière rangée de l'appareil. Le service est pas mal, il y a de la place et John, un anglais de 50 piges, comme voisin. On parle foot britannique pendant 2-3 heures. Preston North End, la ferveur des stades en voie de disparition, les hooligans de Chelsea, la succession de Sir Alex et j'en passe... mais on est pas sur un blog de foot.
Mauvais point pour moi, on arrive de jour sur le Nevada et on a donc pas la vue magnifique de la cité des néons et de la lumière. Après un atterrissage turbulent (remember je suis en queue de l'appareil), je compense ça avec un passage devant le douanier de moins de deux minutes... alors que l'an passé j'avais terminé dans une petite salle avec un mec me posant des questions et une attente de deux heures.
Une fois les bagages récupérés, direction l'ATM pour ajouter quelques dollars aux 9 qu'ils me restaient du voyage précédent. Attention, une commission de 5$ en plus des frais de votre banque est appliquée par l'établissement gérant le distributeur dispo à l'aéroport.
Direction le taxi et je retrouve direct le bon réflexe d'éteindre le son de l'écran publicitaire de la voiture. Le pauvre chauffeur originaire du Sri Lanka doit se taper les annonces pour le Wynn et la voix suave annonçant "Hi, I'm Steve Wynn" en continue. Petite nouveauté, le volume augmente de nouveau en progressif quelques minutes plus tard !
J'arrive ensuite au royaume du bowling (comprendre le Gold Coast, hôtel juste à côté du Rio où je vais rester les trois premières nuits) pour prendre la chambre. Alors que je me disais que les Américains étaient décidément très aimables, la miss china au comptoir de l'enregistrement est à côté de la plaque. Mais, j'ai décidé de prendre le séjour à la cool donc je reste zen comme un japonais. On a encore largement le temps de tilter.
Après cinq minutes de douche et un crochet par le Whopper Bar, je file au Rio où il y a eu quelques transformations par rapport à l'an passé. Pas encore dans la zone WSOP que je croise Michel Pomaret à peine éliminé d'un 3000$ ou Jean-Yves Malherbe qui vient d'arriver (L'Event #44 à suivre ICI). Dans l'enceinte des WSOP, je crois que le skill le plus important est de savoir éviter l'oeil contact. Dans le cas contraire, tu risque de ne jamais arriver là où tu veux aller...
Bref, je croise Fabien Richard, Philippe Ktorza, Anthony Rodrigues, Flavien Guenan, Nazim Guillaud, Kasher Soze, Gaëlle Baumann, Wladimir from Guyane, Maxime Conte et beaucoup d'autres. Je suis venu railer Erwann Pecheux... mais c'est Alexandre Reard qui perd en ayant poussé QQ (A3 chez le mongol collant si cela vous intéresse) qui me tient compagnie. Il me raconte sa découverte du Nevada... et on assiste à la sortie d'Erwann à 10 minutes de la fin du Jour 1 avec brelan floppé contre brelan floppé... Tout ça pour ça.
Le temps de prendre une bière et d'apercevoir une tripotée de joueurs reconnus du genre Doc Sands, Ramzi Jelassi, Marvin Rettenmaier (j'ai oublié les autres tellement on en a croisé alors qu'il était bien 23 heures soit très tard niveau WSOP), on décide de filer au Binion's avec Alex. Je lui fait découvrir vite faire Downtown puisqu'Aurélie Quelain n'est plus dans son tournoi et à filer. Oui on se tape de 20$ de tacos car on avait plus de téléphone...
Vu qu'on est là, on prend le programme des tournois et on passe devant le Hall Of Fame où toutes les photos des vainqueurs du Main Event sont mises bien en évidence. Le faux million de dollars est lui coffré donc la photo sera pour plus tard et on file au Golden Nugget pour chopper le programme. "Hi guys", se fait-on interpeller par trois jeunes filles de mauvaises vies. "Même pas en rêve", me balance mon compagnon alors qu'on file.
Au Golden Nugget, j'ai le droit à la clocharde qui s'affale par terre donc je me dévoue pour la ramasser, c'est bon pour le karma. En fait Downtown est plus populaire et pauvre que le Strip donc la différence est notable. La vraie vie c'est ici et les humains rejetés par le rêve américain traînent dans les parages. Au fil de mes différents voyages ici, c'est fou comme les lumières brillantes m'aveuglent de moins en moins. Au début à Las Vegas tu ne vois rien sauf le clinquant mais une autre réalité existe.
Bref, la fatigue se fait sentir, on se fait les poches pour réunir 31 dollars et rentrer en taxi jusqu'à la maison. Une fois Alex déposé, je discute avec le chauffeur originaire d’Érythrée, une communauté est très présente à Las Vegas. Il me ramène jusqu'au Rio et c'est terminé pour mon Jour 1 à Vegas.
J'ai réussi à éviter la cagoule poker dès la première nuit que je termine even puisque j'ai résisté aux machines à sous et à l'ultimate aussi. Côté jeu, le programme est plus ou moins défini mais reste largement adaptable. L'ambition c'est de chatter... Je vous préviens, j'ai une (false) ID du Canada donc je suis prêt à gravir les montagnes que je vois de ma fenêtre !
Viva Las Vegas !
Le trip se fait à l'arrache puisque pour une fois j'étais censé bosser plus de 15 jours... mais en fait non. Finalement j'ai pris mon billet d'avion à l'arrache et l'aventure commence par un Paris-Londres enchaîné avec un vol d'un peu moins de 10 heures vers la cité du Vice.
Je navigue sur British Airways, à l'avant dernière rangée de l'appareil. Le service est pas mal, il y a de la place et John, un anglais de 50 piges, comme voisin. On parle foot britannique pendant 2-3 heures. Preston North End, la ferveur des stades en voie de disparition, les hooligans de Chelsea, la succession de Sir Alex et j'en passe... mais on est pas sur un blog de foot.
Mauvais point pour moi, on arrive de jour sur le Nevada et on a donc pas la vue magnifique de la cité des néons et de la lumière. Après un atterrissage turbulent (remember je suis en queue de l'appareil), je compense ça avec un passage devant le douanier de moins de deux minutes... alors que l'an passé j'avais terminé dans une petite salle avec un mec me posant des questions et une attente de deux heures.
Une fois les bagages récupérés, direction l'ATM pour ajouter quelques dollars aux 9 qu'ils me restaient du voyage précédent. Attention, une commission de 5$ en plus des frais de votre banque est appliquée par l'établissement gérant le distributeur dispo à l'aéroport.
Direction le taxi et je retrouve direct le bon réflexe d'éteindre le son de l'écran publicitaire de la voiture. Le pauvre chauffeur originaire du Sri Lanka doit se taper les annonces pour le Wynn et la voix suave annonçant "Hi, I'm Steve Wynn" en continue. Petite nouveauté, le volume augmente de nouveau en progressif quelques minutes plus tard !
J'arrive ensuite au royaume du bowling (comprendre le Gold Coast, hôtel juste à côté du Rio où je vais rester les trois premières nuits) pour prendre la chambre. Alors que je me disais que les Américains étaient décidément très aimables, la miss china au comptoir de l'enregistrement est à côté de la plaque. Mais, j'ai décidé de prendre le séjour à la cool donc je reste zen comme un japonais. On a encore largement le temps de tilter.
Après cinq minutes de douche et un crochet par le Whopper Bar, je file au Rio où il y a eu quelques transformations par rapport à l'an passé. Pas encore dans la zone WSOP que je croise Michel Pomaret à peine éliminé d'un 3000$ ou Jean-Yves Malherbe qui vient d'arriver (L'Event #44 à suivre ICI). Dans l'enceinte des WSOP, je crois que le skill le plus important est de savoir éviter l'oeil contact. Dans le cas contraire, tu risque de ne jamais arriver là où tu veux aller...
Bref, je croise Fabien Richard, Philippe Ktorza, Anthony Rodrigues, Flavien Guenan, Nazim Guillaud, Kasher Soze, Gaëlle Baumann, Wladimir from Guyane, Maxime Conte et beaucoup d'autres. Je suis venu railer Erwann Pecheux... mais c'est Alexandre Reard qui perd en ayant poussé QQ (A3 chez le mongol collant si cela vous intéresse) qui me tient compagnie. Il me raconte sa découverte du Nevada... et on assiste à la sortie d'Erwann à 10 minutes de la fin du Jour 1 avec brelan floppé contre brelan floppé... Tout ça pour ça.
Vu qu'on est là, on prend le programme des tournois et on passe devant le Hall Of Fame où toutes les photos des vainqueurs du Main Event sont mises bien en évidence. Le faux million de dollars est lui coffré donc la photo sera pour plus tard et on file au Golden Nugget pour chopper le programme. "Hi guys", se fait-on interpeller par trois jeunes filles de mauvaises vies. "Même pas en rêve", me balance mon compagnon alors qu'on file.
Au Golden Nugget, j'ai le droit à la clocharde qui s'affale par terre donc je me dévoue pour la ramasser, c'est bon pour le karma. En fait Downtown est plus populaire et pauvre que le Strip donc la différence est notable. La vraie vie c'est ici et les humains rejetés par le rêve américain traînent dans les parages. Au fil de mes différents voyages ici, c'est fou comme les lumières brillantes m'aveuglent de moins en moins. Au début à Las Vegas tu ne vois rien sauf le clinquant mais une autre réalité existe.
Bref, la fatigue se fait sentir, on se fait les poches pour réunir 31 dollars et rentrer en taxi jusqu'à la maison. Une fois Alex déposé, je discute avec le chauffeur originaire d’Érythrée, une communauté est très présente à Las Vegas. Il me ramène jusqu'au Rio et c'est terminé pour mon Jour 1 à Vegas.
J'ai réussi à éviter la cagoule poker dès la première nuit que je termine even puisque j'ai résisté aux machines à sous et à l'ultimate aussi. Côté jeu, le programme est plus ou moins défini mais reste largement adaptable. L'ambition c'est de chatter... Je vous préviens, j'ai une (false) ID du Canada donc je suis prêt à gravir les montagnes que je vois de ma fenêtre !
Viva Las Vegas !
6 commentaires:
Enfin un post ! ;-)
GL
la suite, la suite...^^
YES il est là bas PAPA !!!
La suite :)
Toujours un plaisir ces billets de voyage.
Stefal
Pourquoi une false ID ? t'as pas 21 ans ? :p
j'aurai bien aimé passer à vegas cette année aussi.. so enjoy !
Moi qui n'ait pas encore eu la chance (ou pas ?) d'aller à Végas, c'est tjrs un plaisir de lire de bons récits, surtout quand ils sont agrémentés de photos (j'adooooooore les photos lol).
Ca doit faire mal au portefeuille parfois !
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