Coup de téléphone de 15 minutes du jeudi 20 août avec Maurice Schulmann, directeur de la communication, pour avoir enfin le positionnement du Groupe Partouche concernant les allégations de violence au Casino de Bandol au mois de juillet. Ceci n'est pas un positionnement officiel mais la retranscription presque complète de la conversation de ce jour là [post publié le 24 août].
"Pour moi il y a deux histoires... le tournoi de poker, doit-il etre disqualifié ou pas ? Et, que s'est-il passé ensuite ?
Pour le tournoi de poker, tout le monde [il faut comprendre le staff du casino et, à la réécoute de la bande, qu'il y aurait aussi des témoins extérieurs] s'entend à dire qu'il avait trop bu, qu'il était alcoolisé, qu'il a été prévenu d'arrêter plusieurs fois, qu'il s'est fait servir par sa copine car plus un bar ne le servait. Que le directeur des jeux est venu lui dire plusieurs fois qu'il devait arrêter ou qu'il allait être disqualifié. De ce que j'ai entendu, tout le monde est assez d'accord pour dire qu'il a abusé et que c'est assez normal qu'il se soit fait sortir. C'est une de nos attributions, quand il y a des problèmes de comportement, de sortir les gens. C'est relativement courant d'ailleurs. C'est assez facile à prouver, d'autant plus quand cela s'étale sur plusieurs heures et que le membre du comité de direction est allé le voir je ne sais pas combien de fois pour lui dire d'arrêter.
Dans une salle de jeu, il y a des gens qui observent et sont capable de discerner l'état d'alcoolémie d'une personne. Je ne connais pas une personne bourrée qui va dire qu'elle l'est. Généralement, on a droit à : je suis sobre, tout va bien. Lui, en phase finale du tournoi, il entre tout fier dans la poker room avec un verre à la main. Il était très provoque le monsieur. Ceci dit, je le répète, s'il s'est fait tabasser, on est bien d'accord qu'il y a un problème. Pour l'instant je continue mon enquête mais ce qui a posé problème c'est son alcoolémie, pas l'histoire de la main de poker.
Sur ce qui s'est passé à l'intérieur, je donne crédit à 95% à mon équipe de casino, après sur ce qui a eu lieu dehors, il y a des trucs flous.
Aujourd'hui, la version officielle du gars de la sécu c'est : on l'a sorti à trois car il ne voulait pas sortir et se débattait. Moi, maintenant, je dois fouiller sur le déroulement de "il m'a mordu, je l'ai lâché et il se retrouve avec des contusions et un nez pété. Ça me parait gros. Après je n'en sais pas plus, j'ai reçu le rapport il y a moins d'une heure; Le point clé c'est de savoir s'il a eu le nez endommagé quand il a été lâché.
Moi je suis neutre, et de toute façon, je finirais par savoir ce qui s'est effectivement passé à l'intérieur. .Après, il faut savoir ce qui s'est passé à l'extérieur. [Je raconte que la victime demande que l'on appelle la police quand les videurs lui demandent de quitter les lieux] La police, c'était son leitmotiv... Il n'a pas arrêté de répéter pendant toute la soirée : je fais ce que je veux, vous n'avez rien à dire.
Quand vous êtes prévenus plusieurs fois, à un moment donné vous ne pouvez pas vous permettre de continuer à dire je fais ce que je veux, d'autant plus quand vous êtes alcoolisé. Le client ne fait pas la loi. Le client c'est le joyau car s'il n'est pas là, il n'y a pas de casino mais il y a des règles tout de même. Après s'il y a des abus de notre côté, on assumera nos responsabilités. Nous sommes sous tutelle du ministère de l'Intérieur, en relation avec les Renseignements Généraux, les services publiques et on doit tirer l'affaire au clair au plus vite donc lundi au plus tard tu auras la version du Groupe Partouche.
Apparemment le directeur de la sécurité à aussi porté plainte et, sous réserve car je n'ai pas le rapport sous les yeux, c'est lui qui aurait appelé les services publiques. Après, a-t-il reçu des coups ? Si c'est le cas, je sais ce qu'il me reste à faire mais pour le moment, je dois donner du crédit à mon équipe qui est là pour ce genre de choses.
Il [la victime] souhaite quelque chose ?
Il peut m'appeler [j'ai transmis le numéro de Mr Schulmann]
Nous aurons une position officielle sur cette affaire vendredi ou lundi [24août]".
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire