Samedi matin, après un petit crochet par Darty pour acheter un nouvel appareil photo - impossible de redémarrer l'ancien - je fais mon entrée au Cab (un resto lounge qui se la pète et surtaxe tout sans faire de la high-quality faut bien l'avouer). Je m'empale alors sur les hôtesses d'accueil. Non, je ne suis pas sur la liste, Oui je suis de la presse... C'est un interrogatoire ? Je réponds juste à toutes leurs questions avec une belle assurance et après quelques secondes, je pénètre facilement dans le carré VIP du FPT. C'est qui le patron !
Rencontre avec Lucille que je reconnais à l'oreille puis balayage de la salle avec ma vision infrarouge. Les Winamax sont tous là sauf Patrick Bruel et Vikash Dhorasoo. Le déroulement de la journée est simple : un petit brunch est servi alors que les présents peuvent discuter librement avec les joueurs. Il est 10 heures 40 et, par la fenêtre vitrée, on peut apercevoir les joueurs lambda du tournoi qui débouchent du métro. Ils passent sans nous voir alors que nous sommes à deux mètres...

Il voudrait bien poster "un peu plus" mais n'a pas vraiment le temps quand il est en tournoi. Surtout, il ne veut pas tomber dans l'écueil de la Hand Story... même s'il réfléchit à poster quelques conseils stratégiques de temps en temps. Je l'encourage vivement à être plus présent sur le web, à tenter de nous faire partager son parcours et ses humeurs puis nous dévions sur la folie du Twitter. Très disponible et souriant, il s'embête plutôt royalement quand l'avocat vient expliquer clairement où nous en sommes sur la prochaine législation concernant le jeu. Crocmonsieur expose le point de vue des pros à l'assemblée. La photo que je prends de Cuts quelques minutes plus tard avec un regular de l'ACF, en arrière plan est ma préférée de la journée.

Le Belge lui répond malicieusement qu'il n'a pas digéré un call du finaliste. Ludovic enchérit avec un "ce call prouve justement qu'il a pas le niveau". Bref, on s'amuse, ça chambre et la discussion est libre, sans arrière pensée. Je ne sors pas mon dictaphone pour faire des interviews, on est là pour partager un bon moment, pas pour bosser, profiter et s'amuser. D'ailleurs, tous les joueurs vont me raconter le moment le plus pénible du FPT : la rencontre avec la presse et les questions des journalistes qui n'ont jamais joué au poker. Franchement, des fois il y a des claques qui se perdent...
Davidi me précise qu'il ne s'était plus levé aussi tôt depuis l'édition du FPT au Stade de France mais ne perd pas le sourire. Il m'assure que même sur un Freeroll comme celui ci, on peut apprendre de joueurs moins bons. Et puis, le FPT, c'est la fête du poker et un super moyen de s'initier au jeu live avec jetons et cartes pour les débutants... Pour les pros, un seul objectif : ne pas épuiser le réservoir de chatte avant le démarrage d'une nouvelle saison !

L'heure tourne et tout ce bon monde enchaîne jus d'orange et croissants. Il est désormais 13 heures et on passe aux choses sérieuses. Nouveau good beat, le déjeuner est compris dans la prestation VIP. Place aux pâtes, hamburgers et autres assiettes norvégiennes pour les fans de saumon fumé. On a failli repartir le ventre vide... Mon pote Damien de Paye ta mousse s'est aussi incrusté et nous avons aussi papoter quelques longues minutes. Le temps de manger tout ça - définitivement trop d'ail -, il est temps de partir vers le tournoi. C'est une autre histoire...
Mes photos du carré VIP Winamax
Le reportage de TF1 sur le FPT
Le coverage du FPT by Harper and Benjo
Le reportage de France3 sur le FPT
Le FPT sur Pokernews
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